Depuis le déménagement du Tribunal de Grande Instance dans le nord-est parisien en 2018, le Palais de Justice de l’Ile de la Cité se réorganise. Les anciennes salles sont déménagées, de nouveaux bureaux sont installés (à l’instar de ceux de la Cour de Cassation, qui a réintégré ses locaux historiques après un long exil dans des annexes Boulevard Saint Germain). Ces mutations institutionnelles viennent avec leurs lots de déplacements de personnes, mais aussi des objets, et des meubles qui les accompagnent. Dans ce grand ballet de matériel bureautique, certains éléments semblent ne toujours pas avoir trouvé leur place. L’entrée de l’ancienne XIVème chambre correctionnelle est encombrée d’un enchevêtrement de tables, bibliothèques, caissons et autres chaises de bureau auquel aucun des professionnels de justice en tenue circulant dans les couloirs ne semble prêter attention. Plus loin, dans un couloir désert, bustes en marbres et dizaines de photocopieurs tête-bêche s’enchevêtrent. Ces objets ont-ils vocation à être utilisés ailleurs ? Ont-ils été laissés là par les anciens occupants de ces locaux ? Sont-ils tombés dans l’oubli ? Leur présence en dehors des espaces qui leur sont normalement dédiés rappelle en tous cas l’importance des tâches matérielles nécessaire au fonctionnement de la justice : imprimer, classer, ranger, à l’aide de ces objets pour l’instant abandonnés.
Palais-brocante
Depuis le déménagement du Tribunal de Grande Instance dans le nord-est parisien en 2018, le Palais de Justice de l’Ile de la Cité se réorganise. Les anciennes salles sont déménagées, de nouveaux bureaux sont installés (à l’instar de ceux de la Cour de Cassation, qui a réintégré ses locaux historiques après un long exil dans des annexes Boulevard Saint Germain). Ces mutations institutionnelles viennent avec leurs lots de déplacements de personnes, mais aussi des objets, et des meubles qui les accompagnent. Dans ce grand ballet de matériel bureautique, certains éléments semblent ne toujours pas avoir trouvé leur place. L’entrée de l’ancienne XIVème chambre correctionnelle est encombrée d’un enchevêtrement de tables, bibliothèques, caissons et autres chaises de bureau auquel aucun des professionnels de justice en tenue circulant dans les couloirs ne semble prêter attention. Plus loin, dans un couloir désert, bustes en marbres et dizaines de photocopieurs tête-bêche s’enchevêtrent. Ces objets ont-ils vocation à être utilisés ailleurs ? Ont-ils été laissés là par les anciens occupants de ces locaux ? Sont-ils tombés dans l’oubli ? Leur présence en dehors des espaces qui leur sont normalement dédiés rappelle en tous cas l’importance des tâches matérielles nécessaire au fonctionnement de la justice : imprimer, classer, ranger, à l’aide de ces objets pour l’instant abandonnés.